Salon du livre : danse des mots à Fustel

Le lycée français a organisé une table-ronde avec des auteurs, chercheurs et éditeurs pour parler de la littérature, en marge de la 2e édition de cet événement, jeudi dernier à Yaoundé.

S’autoriser une pause pour interroger la place du livre aujourd’hui. Objectif de la table-ronde organisée jeudi dernier au Lycée français Fustel de Coulanges à Yaoundé en marge de la 2e édition du Salon du livre dans cet établissement. Autour de la table, des auteurs, chercheurs et éditeurs ont discuté des fonctions, des challenges, ainsi que des approches pour faire vivre le livre et la littérature éternellement. De prime abord, Dr Louis Hervé Ngafomo, enseignant-chercheur à l’Université de Yaoundé, a posé les bases du débat avec les fonctions du livre. En tant que support de communication, des connaissances et des savoirs, le livre est d’abord un « outil pédagogique, au regard de la ritualisation de l’utilisation du livre dans les programmes scolaires ». Pour l’enseignant, le livre est aussi un facteur de correspondance entre les cultures, de transmission des valeurs linguistiques et de réconciliation entre les peuples et les cultures.
Aujourd’hui, le livre ne circule pas forcément aisément. Tant le contexte social et économiques, ainsi que les avancées technologiques ne laissent pas l’aventure livresque indemne de ses changements. A en croire Jean-Claude Awono, directeur des éditions Ifrikiya, le livre a un pouvoir plus grand que le feu et la cendre, parce qu’il s’agit avant tout d’art. « Le pouvoir du livre réside dans sa capacité à créer du lien, de la relation inextinguible. Le livre, produit, commercialisé, puis consommé, est finalement une sorte de création divine qui échappe à toute tentative de corruption », estime-t-il. Le challenge du livre comme outil d’accompagnement permanent et non pas contraignant, réside aussi dans des mesures institutionnelles. A en ...

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