Grève des magistrats au Tchad : les réponses du chef de l’Etat

Le général Mahamat Idriss Déby a reçu les syndicats des professionnels et a promis d’améliorer leurs conditions de travail.


Le 5 avril dernier, le président du Conseil militaire tchadien (PCMT), le général Mahamat Idriss Déby, par ailleurs président du Conseil supérieur de la magistrature, a reçu les deux syndicats des magistrats qui ont lancé le mot d’ordre de grève dans le pays depuis le 25 mars dernier. Le Syndicat des magistrats du Tchad (CMT) et le Syndicat autonome des magistrats du Tchad (SYAMAT) sont allés à cette audience pour soumettre au chef de l’Etat, les maux qui minent le système judiciaire et qui empêchent ces professionnels d’exercer honorablement leur profession. 
La rencontre visait à désamorcer une grève qui se voulait illimitée. Dans le compte-rendu publié sur son site officiel mardi, la présidence du Tchad a assuré que le PCMT a « accédé aux doléances des magistrats ». Mahamat Idriss Déby a reconnu qu’il y a une crise de confiance entre la justice et la population, alors que la justice doit être le cœur de l’état de droit. Il a dénoncé les tares de l’appareil judiciaire entretenues par les magistrats. Il s’agit notamment de la corruption, la guéguerre entre leurs syndicats, l’interférence des parties exogènes dans les affaires judiciaires, la violation des droits fondamentaux des citoyens, la disparition des dossiers en inst...

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