Droits d’auteur : le vœu d’une meilleure gestion

« La séance de ce jour est un arrêt momentané, une concertation d’étape, de franchise et de sincérité, ayant pour objectif premier d’interpeller la conscience de chacun de vous : artistes, hommes de culture, opérateurs du mouvement artistique et culturel à opérer le dépassement de soi nécessaire dans la paix pour briser les préjugés, les comportements rétrogrades et les agissements inciviques qui persistent dans notre sous-secteur ». Le ministre des Arts et de la culture, Bidoung Mkpatt, s’adressant aux acteurs des différents sous-secteurs de l’art, n’est pas passé par quatre chemins pour signifier son mécontentement autour de la gestion du droit d’auteur. Le 8 avril dernier, au cours d’une séance de travail avec les responsables des Organismes de gestion collective (Ogc) et les artistes, la salle de convivialité du Musée national a fait son plein dans une ambiance houleuse. L’ordre du jour qui portait sur la tenue des assemblées générales des Organismes de gestion collective avait d’autres points à débattre tels que : la contribution des Ogc au développement de la résilience des artistes, à l’apaisement et l’amélioration des conditions de vie des artistes en période de Covid-19, entre autres. 
Alors que la gestion du droit d’auteur de manière générale est divisée par des groupuscules, mus de haine et de rancœur les uns contre les autres, le ministre Bidoung Mkpatt a exprimé sa déception vis-à-vis de ce désordre. Notamment au vu des irrégularités relevées par la Commission de contrôle des Ogc. Il s’agit entre autres, du non-reversement des fonds collectés dans le compte de dépôt spécial, de l’utilisation directe d...