Sécurité dans l’Adamaoua : les prises d’otage régressent

Le dernier cas d’enlèvement avec demande de rançon dans la région de l’Adamaoua remonte au 10 avril 2022 dans l’arrondissement de Kontcha, département du Faro-et-Déo. Deux victimes, encore en captivité, Oula et Ramatou, toutes deux des femmes. Elles sont toujours recherchées par les forces de défense et de sécurité, les autorités administratives, supplées par les autorités traditionnelles. Les premiers cas de l’année remontent quant à eux, à la nuit du 8 au 9 janvier dernier dans l’arrondissement de Ngan-ha, département de la Vina. Il s’agit d’Ibrahima Assoumi et Seate Djibrilla qui ont été libérés quatre jours après leur enlèvement c’est-à-dire le 15 janvier 2022. Ce qui fait un total de 30 cas d’enlèvements enregistrés au cours du premier trimestre de l’année 2022. Parmi lesquels, 24 personnes ont été libérés et six restent encore en captivité. C’est ce qui ressort de la première réunion de sécurité élargie aux chefferies traditionnelles présidée le 19 avril dernier dans ses services par Kildadi Taguiéké Boukar, gouverneur de la région de l’Adamaoua. Y prenaient part, les préfets de l’ensemble des départements de la région ainsi que les autorités judiciaires et responsables des forces de maintien de l’ordre. Si la région compte cinq départements, trois sont affectés par ce phénomène, notamment le Faro et Déo, la Vina et le Mbéré. La palme revient pour cette année au département du Faro et Déo qui concentre 75% des enlèvements plus précisément dans les arrondissements de Tignère, Kontcha et Mayo Baléo.
L’on retient que par rapport à l’année dernière à la même période, il y a eu d’une manière générale une baisse drastique du phénomène dans la région. Du rapport présenté par le chef d’escadron Nathaniel Ekokola, chef d’état-major à la légion de gendarmerie de l’Adamaoua lors de...