Les piliers du vivre ensemble
- Par Armand ESSOGO
- 19 mai 2022 11:34
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Depuis l’avènement de l’Etat unitaire, des dispositions sont chaque fois prises pour consolider les acquis de l’unité nationale.
Voici 50 ans que les Camerounais savourent les délices de l’unité nationale. Le 20 mai, symbole de cette communion, est une date qui marque les esprits de génération en génération. On est heureux d’aller au défilé, de se voir épingler une distinction honorifique sur la poitrine, de voir le président de la République et, dans certains cas, d’ouvrir les portes de sa résidence à des convives. Hors-mis la parenthèse Covid 19, la célébration de la fête nationale de l’Unité a toujours été un rendez-vous couru. De 1972 à 2022, le curseur pointe les noces d’or de l’unité nationale. Malgré la sobriété qui va caractériser les festivités de cette 50e édition, les Camerounais sont heureux, comme par le passé, de se retrouver autour de leur fête du 20 mai. Un grand moment qui rappelle, à juste titre, à la conscience collective l’œuvre des pères fondateurs pour que le Cameroun soit aujourd’hui un et indivisible. Il ne faut cependant pas croire que la marche vers l’unité a toujours été un long fleuve tranquille. A certains moments de cette odyssée commune, du Nord au Sud, de l’Est à l’Ouest, On a souvent enregistré des secousses. Avec l’influence du village planétaire, le Cameroun a subi des velléités de changement. Les influences extérieures et l’ambition des uns et des autres ont également failli faire vaciller le socle de l’unité nationale.
Dans certains cas de figure, la charge semble tellement violente qu’on se surprend le lendemain à se poser la question de savoir comment avons-nous pu sortir indemne de la tourmente. Le bateau Cameroun vogue donc sur ces eaux parfois calmes, quelque fois agitées mais rarement troublées. On l’a ressenti depuis les mutations intervenues au sommet de l’Etat en 1982 avec le départ du premier président de la République, Amadou Ahidjo et l’accession de son successeur constitutionnel, le président Paul Biya, à la magistrature suprême. Les incompréhensions de circonstance n’ont pas réussi à altéré les fondements de l’unité nationale bâtie par les deux têtes de l’exécutif d’alors. Malgré les impondérables du monde politique, le Cameroun a surmonté cette épreuve avec brio. Et chaque fois que l’unité nationale a été attaquée, le président Biya a su calmé le jeu. On le doit à sa bonne connaissance des rouages de l’Etat, mais surtout au fait qu’en garant de la Constitution, le président Paul Biya a toujours su s’appuyer sur la loi fondamentale de notre pays pour préserver l’unité nationale.
En effet, le secret de cette réussite réside dans le préambule de la Constitution. On y « exalte un peuple camerounais fier de sa diversité linguistique et culturelle, proclamant solennellement qu’il constitue une seule et même ...
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