Pèlerinage à la Mecque : de nouvelles règles

Le pèlerinage à la Mecque est de retour après deux ans d’interruption, du fait de la pandémie du Covid-19. Et les premiers voyages sont projetés pour le 26 juin prochain. Le temps de boucler, d’ici une semaine, l’étude des demandes déjà enregistrées. Mais le pèlerinage revient avec quelques conditions supplémentaires en ce qui concerne son organisation, pour les fidèles musulmans qui veulent respecter ce pilier de l’islam. Le ministre de l’Administration territoriale (Minat), Atanga Nji Paul, par ailleurs président de la Commission nationale du Hadj, a communiqué ces nouvelles règles, hier 23 mai à Yaoundé, au cours d’une réunion de travail avec les opérateurs qui encadrent cette activité. Lesquelles sont en grande partie liées au fait que les autorités saoudiennes veulent limiter une éventuelle propagation du Covid-19. Le premier changement porte ainsi sur le nombre de pèlerins. Celui-ci passe de cinq millions à un million seulement pour l’ensemble de la planète. Dans ce chiffre, l’Arabie Saoudite à elle seule dispose de 150 000, le reste du monde 750 000 et l’Afrique 100 000. Le Cameroun s’en sort avec plus de 4300 pèlerins. Un chiffre satisfaisant qui est le résultat de deux faits : la bonne organisation du Hadj en 2018 et 2019 et le lobbying mené par le Minat à Djeddah, sur instructions du chef de l’Etat. 
De plus, « les plus de 65 ans ne pourront plus obtenir de visa. À cet âge, on a déjà fait le Hadj à plusieurs reprises. Maintenant qu’on est dans la logique de réduire le nombre de pèlerins, il faudrait donner davantage de chances à ceux qui ne l’ont jamais fait », explique le ministre Atanga Nji. Le vaccin est également obligatoire. Les fidèles pourront choisir entre Moderna, Astrazeneca, Johnson and Johnson et Pfizer. Sur un autre plan, les autres vaccins traditionnels (méningite, fièvre jaune, etc.) qui étaient déjà dans le processus restent d’actualité. En ce qui concerne le voyage, un test PCR de moins de 72h est...