Déplacés : le retour amorcé

Réfugiés dans certains arrondissements du département et même au Tchad voisin, ils ont commencé à regagner leurs villages.

Quelques mois après le conflit intercommunautaire dans le Logone-et-Chari, entre Arabes Choas et Mousgoums, l’on note déjà des retours spontanés des populations dans certaines localités depuis plusieurs semaines. A la frontière entre le Cameroun et le Tchad, les mouvements dans ce sens sont visibles, laisse constater une source policière au pont Ngueli de Kousseri.  
Selon les témoignages recueillis sur le terrain, ce désir spontané de retourner chez soi est né des multiples initiatives et actions posées par le gouvernement camerounais. A titre d’exemple les multiples descentes sur le terrain du sous-préfet de l’arrondissement de Zina qui interpelle régulièrement les populations des deux communautés : « Vous êtes des agriculteurs, des éleveurs et des pêcheurs, vous devez reprendre vos activités comme certains d’entre vous l’ont fait ». Propos de Théophile Arcene Ampong. 
L’Etat a entrepris non seulement de faire revenir ces compatriotes qui se sont retrouvés au Tchad, mais également de mettre sur pied un certain nombre d’infrastructures pour faciliter ces retours. A date, « le calme est revenu sur l’ensemble des unités administratives qui étaient concernées, à savoir Kousséri, Logone-Birni et Zina », indique Jean Lazare Ndongo Ndongo, préfet du département du Logone-et-Chari. Mais d’après ces autorités, ce retour des Camerounais ne peut pas se passer comme si l’on partait d’une chambre à une autre dans une maison...

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