Braconnage transfrontalier : le fléau recule

Résultat de l’évaluation du comité tri-national de planification et d’exécution de l’accord de coopération Tchad-RCA-Cameroun le 27 mai dernier à Douala.

A en croire Serge Patrick Tadjo, conservateur du parc national de Bouba Ndjidda (région du Nord), la faune est à nouveau très présente dans cette aire protégée, dix ans après le massacre des éléphants que des braconniers y avaient perpétré. C’est le résultat des activités du projet Giz d’appui aux aires protégées du complexe binational Bouba Ndjidda (Cameroun)-Sena Oura (Tchad) et des aires protégées du nord-Est de la République centrafricaine.
Concernant singulièrement le parc national de Bouba Ndjidda, ces projets ont débuté en 2015 dans un contexte marqué par la décroissance drastique de la population faunique du fait de multiples empiètements. Notamment le braconnage, l'orpaillage et l’avancée du front agricole. « Depuis que nous avons commencé la mise en œuvre de la stratégie de lutte anti-braconnage du complexe Bsb-Yamoussa notamment celle du parc national de Bouba Ndjidda, nous avons réussi à maximiser une présence sur le terrain de près de 100% sur l’ensemble du parc national. Après les deux premières années nous avons immédiatement observé un changement en termes de densité d’animaux désormais présents », soutient Serge Patrick Tadjo.
Les mêmes résultats sont observés du côté du parc national de Séna-Oura. Pour Paquet Molengar, conservateur dudit parc, le projet apporte un appui considérable en matière de développement autour de l’aire protégée. « Le proje...

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