Lutte contre le terrorisme : l’arme de la bonne information

Le Palais des Congrès de Yaoundé abrite depuis hier, 1er juin, les travaux de la première réunion des experts de haut niveau de l’Unité régionale de la fusion du renseignement (RIFU). Le ministre d’Etat, Secrétaire général de la présidence de la République, Ferdinand Ngoh Ngoh, a procédé à l’ouverture de ces assises qui s’achèvent ce jour. Ceci, en présence du ministre des Relations extérieures, Lejeune Mbella Mbella et du délégué général à la Sûreté nationale, Martin Mbarga Nguele. Les responsables de la sécurité des pays du Bassin du Lac Tchad, membres de cette organisation se concertent pour repenser leur stratégie de lutte contre le terrorisme. Les participants à cette session ont le souci d’adapter leurs méthodes de riposte contre le groupe terroriste Boko Haram qui s’est mué en organisation transnationale. « Ayant constaté que la menace a évolué, il s’impose que nous réadaptions nos méthodes et moyens de riposte. Il est question durant ces travaux de se remettre en cause », a souligné d’entrée de jeu, Maxime Léopold Eko Eko, directeur général de la Recherche extérieure. 
Conscient du fait que le mode opératoire de Boko Haram a changé au point qu’il lui permet désormais d’occuper plus de territoire, le ministre d’Etat/SGPR a, dans son propos, invité les Etats membres de la RIFU à fusionner leurs intelligences pour définitivement tordre le coup aux tentacules de cette secte pernicieuse. Dans cette perspective, il a appelé les participants venus du Benin, du Tchad, du Nigeria, du Niger et du Cameroun, ainsi que les partenaires français, américains et britanniqu...