Risques de catastrophes : la gestion médiatique préoccupe
- Par Jocelyne NDOUYOU
- 03 juin 2022 11:56
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Le sujet est au cœur de la 13esession ordinaire de l'assemblée générale de l’Union africaine de radiodiffusion ouverte hier à Dakar au Sénégal.
Après trois années d'hibernation pour cause de Covid-19, l'Union africaine de radiodiffusion a renoué ce jeudi juin 2023 avec son assemblée générale. La pandémie et ses conséquences sur la vie à travers le monde a certainement motivé le choix du thème de cette 13e session ordinaire: « rôle des médias africains dans la gestion des risques de catastrophes » ».
En ouvrant les travaux, Demba Faye, représentant du ministre Sénégalais de la Culture et de la Communication, a indiqué qu'à travers ce thème, l'UAR souhaite mettre un accent sur la sensibilisation et la prévention des crises. Il est donc question de donner aux patrons des organes de presse audiovisuelle présents à Dakar, les moyens d'avoir de bonnes informations à relayer aux populations avant, pendant et après une catastrophe. Ainsi, le symposium en rapport avec le thème a permis à différents orateurs de donner l'importance et les astuces pour une bonne gestion de l'information en temps de catastrophe, sous la modération d’Emmanuel Wongibe, directeur général adjoint de la CRTV. Les cas du covid-19 et des changements climatiques, avec leurs gros impacts sur l'agriculture, poumon économique de l'Afrique, ont été longuement discutés. Pour Ousmane Ndiaye, responsable des services météorologiques au Sénégal, la place des prévisions météo dans ce secteur qui occupent la quasi-totalité des populations africaines n’est plus à démontrer. Surtout dans un contexte où les exploitations tendent de plus en plus à la modernisation, laissant désormais peu de place à l’observation empirique de la nature si les producteurs veulent avoir de bons rendements à la fin de chaque cycle agricole. Et cette ambition qui anime également l’UAR.
En effet, avec la pandémie, les activités de l’organisation ont tourné au ralenti et il est désormais question de changer de manière de fonctionner. « Du fait du Covid-19, nous n’avons pas pu nous réunir en présentiel depuis la dernière session en 2019. Mais nous en avons profiter pour nous regarder en face et cueillir les fleurs du mal. Désormais, no...
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