Dédicace : au cœur des jeux dangereux

Raïssa Eloundou Mengada vient de commettre deux nouvelles qu’elle a présentées au public le 3 juin dernier à la salle auditorium du ministère de la Communication.

Un coup double pour le plaisir des lecteurs. « Noël au fin fond d’une cellule » et « Il était une fois, ma vie » sont les deux nouvelles dévoilées au public le 3 juin dernier, à la salle auditorium du ministère de la Communication à Yaoundé, au cours d’une cérémonie de dédicace. Raïssa Eloundou Mengada revient sur la scène littéraire avec ces deux livraisons, après une première sortie, « Pourquoi moi ? », il y a moins d’un an.
Chacun des ouvrages édités aux Editions des Presses de l’Université catholique d’Afrique centrale (Pucac) en mai 2022, recèle une réalité propre. A en croire l’auteur, il s’agit à la fois du quotidien des jeunes chercheurs d’emploi, et de celui d’un couple dont le foyer est basé sur le mensonge. « Noël au fin fond d’une cellule » est l’histoire de Thierry, jeune débrouillard à la recherche d’un emploi. Au soir du réveillon de Noël, il est jeté en prison, à la place d’un autre, par un inspecteur de police, décidé à en découdre avec lui. Comment en sortir dès lors qu’il n’est le fils de « personne » et n’a aucun sou ? Comment en sortir lorsqu’il se met tout un inspecteur de police à dos, qui lui en veut plus que tout ? Des éléments de réponses dans la nouvelle que déroule Raïssa Eloundou Mengada en 75 pages. 
Dans « Il était une fois, ma vie », l’auteur raconte l’histoire de Marceline, jeune avocate talentueuse à la carrière prometteuse, qui croque la vie à pleines dents dans la ville de Douala. Elle est mariée à un médecin qui semble doué en affaires. Tous deux ont cinq enfants et semblent vivre heureux jusqu’à ce qu’un cercle ésotérique frappe à la porte de leur bonheur. Pou...

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