Exportation des grumes : le plaidoyer des parlementaires

Tenant hier, à Yaoundé, son assemblée générale ordinaire, le Réseau dédié à la gestion des écosystèmes forestiers en Afrique centrale a souhaité mettre un terme à cette pratique.

En accord avec les pays membres de la Communauté économique et monétaire d’Afrique centrale (Cemac), le Réseau de parlementaires pour la gestion durable des écosystèmes forestiers en Afrique centrale (Repar), section du Cameroun, veut mettre fin à l’exportation des bois de grumes dans la sous-région. Dès janvier 2023. C’est du reste ce qui ressort des travaux de la session ordinaire de ce regroupement tenus hier, 28 juin au Palais des Congrès de Yaoundé, sous la présidence du vice-coordonnateur, le sénateur Charles Mbella Moki
Selon lui, cette interdiction permettra, d’une part de favoriser la transformation locale des essences. Ce qui est un avantage pour le développement de l’économie locale, dans la mesure où cela créera la plus-value en termes d’emplois. D’autre part, cette loi favorisera également la bonne gouvernance des forêts sous-régionale, avec désormais, une faible émission de gaz à effet de serre. Mais cela ne pourra se faire que si les pays de la Cemac mettent en place « des actions politiques, administratives et opérationnelles fortes », a insisté le coordonnateur du Repar. D’ailleurs, le thème qui devra être adopté afin de guider les activités de l’association, au titre de l’exercice en cours s’intitule : « Interdiction de l’exportation du bois en grumes : un levie...

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