MRC, SDF et UPC : pourquoi ça bouillonne
- Par Lucien BODO
- 13 juil. 2022 12:45
- 0 Likes
Entre conflit de leadership, guerre de succession et bataille judiciaire, ces trois partis politiques cristallisent l’attention depuis quelques temps.
Les prochaines semaines s’annoncent mouvementées dans la vie de certains partis politiques. Lesquels vibrent au rythme des conflits de leadership, guerres de succession ou des batailles judiciaires. C’est ce qu’augurent les derniers développements intervenus au sein du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC), du Social Democratic Front (SDF) et de l’Union des populations du Cameroun (UPC). Le MRC avait disparu des radars depuis bientôt deux ans. Mais, un fait inattendu est récemment venu donner un coup de fouet à l’actualité autour du parti, suscitant l’intérêt des observateurs de la scène politique. Le 5 juin dernier, au cours de l’émission « L’arène », diffusée sur Canal 2 International, Michèle Ndoki, première vice-présidente du groupe des femmes du MRC et responsable de la circonscription de Douala 1er, a annoncé sa candidature future pour présider aux destinées du parti. L’avocate, de retour au Cameroun après plus d’un an en Côte d’Ivoire, devrait alors challenger Maurice Kamto lors de la convention élective prévue en 2023, si l’actuel leader décidait de se représenter. Cette annonce a suscité de vifs débats au sein du parti.
Du côté du SDF, depuis que le chairman a annoncé être en train de passer ses derniers mois à la tête du parti, une guerre de succession a débuté et des querelles intestines ont refait surface. Le dernier épisode en date est la contestation des nominations opérées par Ni John Fru Ndi le 16 juin dernier. Alors que certains militants ont été promus à des postes clés, d’autres, considérés comme des cadres, ont perdu leurs positions. Ainsi, déchu de son poste de secrétaire général, Jean Tsomelou a refusé sa nomination comme président de la Commission chargée de l’Agriculture et du Développement rural au Shadow Cabinet. D’autres « fortes têtes », à l’instar du député Jean Michel Nintcheu ou du désormais ex-porte-parole, Jean Robet Wafo, ont également dé...
Cet article complet est réservé aux abonnés
Déjà abonné ? Identifiez-vous >
Accédez en illimité à Cameroon Tribune Digital à partir de 26250 FCFA
Je M'abonne1 minute suffit pour vous abonner à Cameroon Tribune Digital !
- Votre numéro spécial cameroon-tribune en version numérique
- Des encarts
- Des appels d'offres exclusives
- D'avant-première (accès 24h avant la publication)
- Des éditions consultables sur tous supports (smartphone, tablettes, PC)
Commentaires