Sécurité et terrorisme : la formation en priorité
- Par Yvan BOUNOUNG
- 28 juil. 2022 11:18
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Déclaration faite avant-hier au Palais de l’Unité par le président de la République française, a réitéré le soutien de son pays lors de la conférence de presse conjointe mardi.
Partenaires sécuritaires hier, aujourd’hui et il ne saurait en être autrement demain. Réaffirmation en a été faite mardi dernier, au Palais de l’Unité, lors de la conférence de presse donnée par les leaders camerounais et français. Comme il est de coutume pour ce genre de rencontres au sommet, les deux personnalités ont abordé plusieurs sujets qui structurent la relation entre les deux pays. Parmi ceux-ci : la paix, le développement, la défense et la sécurité, ainsi que la lutte contre le terrorisme, Boko-Haram précisément. Loin de se contenter de saluer ce pan de la coopération entre les deux Etats, le président de la République française indique clairement que son pays entend « le renforcer ». Ce renforcement sera davantage axé sur « la formation », a-t-il précisé. Il s’agit, dans cette perspective, de doter les pays engagés dans le combat contre cette secte terroriste pernicieuse, de moyens de défense humains appropriés. Lesquels leur permettront d’assurer eux-mêmes la sécurité de leurs populations et de préserver leur intégrité territoriale.
De ce point de vue, la France est bien présente dans la formation des officiers camerounais. L’Ecole supérieure internationale de guerre (ESIG) de Yaoundé, fille d’un accord bipartite, est à ce jour, l’unique académie de formation de haut niveau d’officiers supérieurs militaires en Afrique subsaharienne francophone. D’ailleurs, son niveau de sollicitation en dit long. Car, en plus des Camerounais, l’Ecole créée en 2005, accueille régulièrement des stagiaires venus du Bénin, du Burundi, du Burkina-Faso, de Djibouti, du Congo-Brazzaville, de Côte d’Ivoire, du Sénégal, du Tchad, de Mauritanie, du Nigeria Ouganda, etc.
La coopération militaire entre Yaoundé et Paris est tout aussi visible à travers l’Ecole internationale de forces et de sécurité (Eiforces). Cette institution qui est l’un des fleurons de cette collaboration dispense des formations principalement destinées à des personnels de Police et de Gendarmerie appelés à participer à des missions de paix et de s&eac...
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