Arts plastiques : Were Were Liking est à Yaoundé
- Par Sonia OMBOUDOU
- 16 août 2022 13:51
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Répondant le weekend dernier à l’invitation de l’artiste Ruben Binam Bikoï, cette dernière en a profité pour présenter son exposition de sculpture qui aura lieu en octobre prochain à Abidjan.
72 ans et toujours aussi débordante d’énergie sur scène. L’artiste pluridisciplinaire camerounaise Were Were Liking a transformé les planches du Centre culturel Ubuntu au quartier Fouda à Yaoundé, en un podium pour festival. Telle une bête de scène, cette chorégraphe, chanteuse, peintre, écrivaine, dramaturge et sculptrice a repris, en collaboration avec le célèbre groupe de musique Kemit 7, quatre de ces titres à succès le 19 août dernier. Reprises en chœur par des fans venus des quatre coins du pays, ces chansons en langue bassa ont permis à son auteur et aux mélomanes de célébrer à nouveau l’Afrique. Were Were Liking répondait ainsi à l’invitation de l’artiste Ruben Binam Bikoï, par ailleurs directeur du Centre culturel Ubuntu. « Le rôle d’une mère est d’assister ses enfants. Le Centre culturel Ubuntu fait partie des projets que j’ai inspirées et je suis très contente de voir qu’un enfant d’hier réalise un projet d’une telle envergure », a confié l’artiste.
C’est par une conférence-débat que Were Were Liking est rentrée en contact avec ses fans. Universitaires, archéologues, historiens, écrivains, acteurs, chorégraphes, chanteurs et metteurs en scène ont eu l’occasion d’échanger directement avec leur idole et ce, pour la première fois. Après son installation définitive en Côte-d’Ivoire depuis plus de 40 ans, la reine mère du village artistique Ki-Yi M’bock à Abidjan s’est livrée sans détour à son auditoire. Au menu des échanges : spiritualité, religion, restitution des objets culturels des peuples noirs, héros noirs, divinité, humanisme et littérature. Plus d’une heure de partage au cours de laquelle cette figure importante du renouveau de l’esthétique du théâtre-rituel a invité ses « enfants » à renouer avec leurs origines. « Les gens évitent de plus en plus à retourner dans leurs villages, à se rapprocher de leurs parents et même de comm...
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