Coupes africaines interclubs : la longue traversée du désert

La Coupe d’Afrique des clubs des vainqueurs de coupe 1981 porte le dernier coup d’éclat du Cameroun sur la scène africaine interclubs. La victoire en double confrontation (0-0, 2-1) de l’Union de Douala face à Stationery Stores du Nigeria. Passé ce succès, les clubs camerounais sont tombés aux oubliettes. 41 ans plus tard, ils ont fait quelques apparitions sporadiques en finale. C’est le cas du Canon de Yaoundé, battu les Egyptiens d’Al Ahly (0-1, 1-0, 4-2 après tab) en 1984 et Zamalek (4-1, 0-2) en 2000 toujours en Coupe des coupes. En coupe de la CAF, le Tkc perd (4-0, 0-1) en finale en 2002 face à la JS Kabylie. L’année suivante, Coton Sport de Garoua tombait (2-0, 0-0) au même stade face au Raja Casablanca. Le club de Garoua est le dernier à disputer une finale africaine. C’était la Ligue africaine des champions 2008 perdue (2-0, 2-2) devant Al Ahly. L’histoire retient les champions, pas les vice-champions. 
Le Cameroun ne figure pas parmi les meilleurs élèves de la classe dans la hiérarchie africaine des clubs. Il arpente le chemin non enviable conduisant de l’excellence à la médiocrité à travers les différents remous à succès de son football. La capharnaüm et l’inorganisation à plusieurs niveaux sont mises en évidence dans l’impuissance des clubs camerounais à se montrer indomptables. La détérioration chronique de l’indice Cameroun à la bourse des valeurs subi les conséquences d’un championnat de moins en moins compétitif. Les meilleurs joueurs n’échappant aux sirènes de l’immigration coûte que ...