Gabon : on cogite sur le climat

La semaine africaine du climat s’est ouverte hier à Libreville et se tient jusqu’au 1er septembre prochain. Ce rendez-vous est co-organisé par les Nations unies et l’Union africaine. Il regroupe les dirigeants, représentants de la société civile et ceux des secteurs public et privé. Ils échangent sur les solutions régionales d’action climatique afin de forger des partenariats forts. Faut-il le souligner, les problèmes climatiques sur le continent sont gigantesques et extrêmes : sécheresse dans la corne de l’Afrique, températures élevées en Afrique du Nord, inondations au Niger, au Soudan, au Tchad. La semaine engagera les parties prenantes et renforcera les positions des pays et des communautés dans le travail d’ensemble qui ouvre la possibilité de s’attaquer aux inégalités et d’investir dans le développement.
Le choix du Gabon n’est pas un hasard. Situé en plein cœur de la forêt tropicale d’Afrique centrale, le pays est souvent cité pour son combat en faveur de la préservation de sa biodiversité. « C'est la reconnaissance du rôle décisif joué par notre pays dans la lutte contre les dérèglements climatiques », a tweeté le président gabonais Ali Bongo Ondimba. Le Gabon était, en juin 2021, le premier pays africain à être rétribué par des fonds internationaux pour sa contribution à l’absorption du CO2 dans le monde grâce à ses programmes de préservation de sa forêt, dont sont recouverts 90% de son territoire. Libreville plaide pour l’instauration dans le monde de « crédits biodiversité » sur le modèle des crédits carbone.
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