Sigipes-2 : l’Etat veut du concret

Le ministre de la Fonction publique et de la Réforme administrative était face aux acteurs impliqués dans la mise en œuvre dudit projet hier à Yaoundé.

Plus qu’une prise de contact avec toutes les parties prenantes de la mise en œuvre du nouveau Système de gestion intégrée des personnels de l’Etat et de la Solde (projet Sigipes-2), la réunion d’hier à Yaoundé avait une connotation de remobilisation des troupes. Objectif, accélérer le processus lancé depuis un an. Face au prestataire tunisien, la Société de l’informatique de management et de communication (Simac) et l’entreprise camerounaise Afritec, assistante à la maîtrise d’ouvrage, le ministre de la Fonction publique et de la Réforme administrative (Minfopra) s’est voulu clair : les lignes doivent bouger concernant ce projet lancé depuis un an.

Selon Joseph LE, ce nouveau Sigipes doit cesser d’être simplement un projet ou une vue de l’esprit. Il est temps de passer à des choses concrètes et opérationnelles. « Cette rencontre nous a semblé utile pour sensibiliser toutes les parties sur le fait que ce projet est d’une très grande importance pour l’Etat. Etant donné que ces équipes opérationnelles vont davantage travailler avec la Task Force, il est question que tout le monde se mette au travail, en privilégiant l’intérêt de l’Etat du Cameroun et non les intérêts individuels », a indiqué le Minfopra qui souhaite du concret à partir de janvier 2023. Avec notamment la création du premier module qui permettra de combiner la solde et les effectifs.

Comme l’a souligné Joseph LE, le nouveau Sigipes en gestation aura pour mission de faire d’importants bonds technologiques et managériaux. D’abord, en combinant la gestion des personnels et de la solde. « De telle sorte que nous sachions le nombre de personnels dans la fonction publique camerounaise, ainsi que le montant des salaires à payer chaque mois. Ensuite ce nouveau...

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