Médecine africaine : le plaidoyer des tradipraticiens
- Par Marie Christine
- 02 sept. 2022 13:11
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La création d’un ministère dédié est le principal vœu exprimé le 31 août dernier au Musée national, à l’occasion de la commémoration de la 20e Journée africaine.
Les tradipraticiens étaient réunis ce 31 août à l’esplanade du Musée national. C’était la 20e Journée africaine de la médecine traditionnelle. Occasion pour ces tradipraticiens venus des quatre coins du pays, montrer leurs savoir-faire en valorisant leurs us et coutumes. Devant chaque stand sont exposés différents produits. Plantes, écorces boissons et poudres mé dicinales. D’autres stands plus spéciaux sont répartis en deux pôles : divinatoire et médecine africaine.
Là-bas, on peut observer des crânes humains et d’animaux, des squelettes, des peaux de serpents, des marmites noircis par le feu de bois, des calebasses, etc. Les tenanciers de ces lieux sont vêtus de tenues peu conventionnelles. Leur accoutrement étrange (pieds nus, feuilles de bananiers, produit huileux noir, voiles, cauris) suscite à la fois curiosité et peur. Et pourtant ceux-ci se revendiquent gardiens de la tradition. C’est justement la raison d’être de cette exposition, la valorisation et la reconnaissance officielle de la médecine africaine. Les praticiens ont notamment plaidé pour la création d’un ministère consacré.
Selon le colonel médecin et tradipraticien, Dr Godfred Weriwoh Tembeng, coordonnateur national du pôle médecine et pharmacopée africaine au ministère de la Culture, certains individus meurent par ignorance parce qu’ils qualifient la médecine africaine de sorcellerie. Et pourtant, elle occupe 70% de la couverture sanitaire au Cameroun. « Avec seulement 20% pour la médecine conventionnelle et 10% consacrés aux églises et assimilées », explique-t-il. Ainsi, la médecine africaine regroupe selon lui, quatre composantes : médecine traditionnelle (10%), médecine tradispirituelle (40%), médecine ancestrale (10%) et pharmacopée africaine (10%).
En clair, la médecine africaine est importante car elle participe à l’amélioration des soins de santé...
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