Nations unies : l’éducation se réinvente à New York

Samedi dernier, au siège des Nations unies à New-York, Antonio Guterres, secrétaire général, a encouragé les bailleurs de fonds à investir dans un nouveau mécanisme permettant de financer l’éducation dans les pays en développement. Il a été constaté que depuis l’avènement pandémie du coronavirus en fin 2019, deux-tiers des pays ont réduit leurs budgets consacrés à l’éducation. « La réduction des investissements garantit pratiquement des crises plus tard. Nous devons injecter plus d'argent dans les systèmes d'éducation », a déclaré le chef de l’ONU lors d’un point de presse aux côtés de l’Envoyé spécial des Nations unies pour l'éducation globale, Gordon Brown, ancien Premier ministre britannique. Le Secrétaire général a noté que les pays riches peuvent augmenter le financement provenant de sources nationales, mais que de nombreux pays en développement sont touchés par la crise du coût de la vie et ont un besoin urgent de soutien pour l'éducation.
A l’échelle mondiale, seulement un tiers des enfants de 10 ans sont capables de lire et de comprendre un texte simple, a indiqué le Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef). La crise de la qualité, de l’équité, de l’inclusion qui ronge le secteur de l’éducation est lente et invisible, mais dévastatrice. Le sommet de New York v...