Commercialisation des produits cosmétiques : il faut montrer patte blanche

Alors que les produits cosmétiques, notamment ceux utilisés pour la dépigmentation de la peau, sont au cœur d’une polémique, l’Association nationale des promoteurs de produits cosmétiques (Anaproc) lance une campagne pour assainir le milieu. « C’est vrai qu’avec la floraison de toutes ces entreprises cosmétiques au Cameroun, il y en a parmi nous qui n’ont pas toujours respecté les différents produits agréés par les autorités. C’est le manque de professionnalisme de certains promoteurs qui peut apporter des problèmes dans le secteur.  En tant que promoteurs, nous disons qu’un recadrage est indiqué pour permettre à cette filière de continuer de prospérer », pose d’emblée André Thiam, responsable la Société camerounaise de production des produits cosmétiques.
Pour assainir le secteur et blanchir son image, l’Anaproc a décidé de se déployer dans les 10 régions du pays, dans une mission de sensibilisation des acteurs, mais aussi de l’opinion. « Il s’agit de procéder à un recensement des acteurs, notamment les très petites entreprises qui sont nombreuses dans ce secteur, pour présenter le véritable visage de l’industrie cosmétique au Cameroun afin que les instruments d’écoute et d’accompagnement que le président de la République a créés entrent en jeu. Ceci pour un meilleur encadrement de ce secteur d’activités », justifie Michel Nkenfack, le président de l’Anaproc. Au centre des débats qui ont meublé ladite cérémonie de lancement, la valeur des certificats de conformité délivrés par les autorités compétentes. « Il y a un problème de contrefaçon qui vient créer du désordre dans cette filière. Nous devons expliquer au public que nous avons créé un dispositif de veille, de surveillance et d&...