Lutte contre l’autisme: Des parlementaires s’impliquent

L’autisme se pose de plus en plus comme un problème de santé publique au Cameroun. Pourtant, selon plusieurs parents d’enfants souffrant de troubles autistiques, cette pathologie est « un handicap orphelin ». A défaut de pouvoir en guérir, l’on peut tout au moins améliorer les conditions de vie de l’enfant autiste. Et c’est ce à quoi s’adonne Jocelyne Ngassa, à travers la Fondation Ngassa. Bonne nouvelle, puisque dans ce combat, elle ne sera plus seule. Le Réseau de parlementaires pour la diaspora, la coopération décentralisée et transfrontalière (REP-COD), par l’entremise de son coordonnateur, Louis Henri Ngantcha, a pris la résolution de l’accompagner dans la quête d'une vie meilleure pour les enfants atteints d'autisme. « Nous allons plaider auprès des parlementaires, des élus locaux et des ministères sectoriels, pour une meilleure sensibilisation et considération de cette affection », a-t-il promis. C’était le vendredi 23 septembre dernier, au cours d’une conférence de presse au siège du Rep-Cod à Yaoundé. Face aux médias, la présidente-fondatrice de la Fondation Ngassa a, pendant son exposé, déclaré qu’elle et son équipe travaillent pour développer et promouvoir les talents des jeunes enfants atteints d'autisme, à travers des œuvres artistiques et culturelles. Il s’agit précisément, de former et d’encadrer « ces enfants spéciaux à besoins spécifiques, qui ont chacun un talent, qu’il faut juste repérer et encadrer ». Dans cette logique, la Fondation Ngassa s’investit à accompagner ces enfants par des thérapies autour des domaines tels que la musique. Notamment dans le chant, la danse et la manipulation de divers instruments y relatifs. Le volet artistique porté par le dessin, la peinture, la sculpture et autres n’est pas en reste. La sensibilisatio...