Recrutement des enseignants à la Fonction publique : la nouvelle dynamique en marche

Réduire le temps imparti au traitement des dossiers des enseignants en vue de leur recrutement à la Fonction publique. L’intégration d’un lauréat sorti d’une Ecole normale supérieure (Ens) ou d’une Ecole normale supérieure de l’enseignement technique (Enset) ne doit plus être une affaire d’années, mais de jours. Comme l’a souligné Joseph LE, ministre de la Fonction publique et de la Réforme administrative (Minfopra). C’était à l’occasion d’un séminaire-atelier organisé hier à Yaoundé à l’intention des maillons de la chaîne de traitement des dossiers d’intégration/reclassement des enseignants. « Dans le cadre de la recherche des solutions à la crise des enseignants que nous avons connue il y a quelques mois, nous avons reçu des hautes directives du chef de l’Etat, parmi lesquelles, il nous a été demandé de simplifier et de digitaliser le processus de recrutement des enseignants à la Fonction publique. Ces procédures sont déjà en cours. Raison pour laquelle, nous avons trouvé nécessaire de réunir nos délégués régionaux, des responsables centraux et déconcentrés du Minfopra et les responsables de la scolarité dans ces écoles », a indiqué Joseph LE.
Cette nouvelle procédure s’articule notamment autour de la constitution des dossiers d’intégration par les lauréats eux-mêmes, sous l’encadrement des responsables des Ens/Enset, avant la fin de la formation. Suivie de la réception, le dépouillement et la numérisation desdits dossiers par les délégations régionales du Minfopra et leur transmission vers les services centraux (direction de la gestion des carrières) pour la continuité de traitement. Au terme des travaux, il a été recommandé  la poursuite de la vulgarisation de la nouvelle procédure d'intégration des...