La voie royale à exploiter

11 octobre 2022. 10 ans que la communauté internationale et le Cameroun commémorent la Journée internationale de la fille. Au cours de ces dix dernières années, les gouvernements, décideurs et le grand public sensibilisés par les Ong et le système des Nations unies ont porté une attention accrue aux questions qui concernent les filles. Notamment leur droit à l’éducation. Pourtant aujourd’hui encore, 132 millions de filles entre 7 et 17 ans sont privées d’éducation dans le monde. Cette difficulté d’accès à l’éducation est causée par plusieurs freins d’ordres social, financier, ou encore idéologique. Parmi ces barrières, la pauvreté et la ruralité : dans de trop nombreux pays, les filles sont encore considérées comme des fardeaux. De fait, certaines familles renoncent à les scolariser, choisissant plutôt de les marier ou de les faire travailler. La contribution aux frais scolaires peut aussi être un frein à leur scolarité, et une famille ayant peu de moyens financiers consacrera ses maigres ressources à l’éducation et à la formation du fils, considéré comme un investissement sûr et non une dépense. Il y a aussi des systèmes patriarcaux persistants. Dans certaines communautés en effet, l’éducation des filles n’a aucun sens car elle va à l’encontre du rôle qui leur est dévolu dans la société : se marier tôt et élever des enfants. 
Pourtant selon Kofi Annan, ex-Secrétaire général des Nations unies, « Il n’existe aucun instrument de développement plus efficace que l’éducation des filles. Si nous voulons que nos efforts aboutissent à la construction d’un monde en meilleure santé, plus pacifique et équitable, les classes du monde doivent être remplies de filles aussi bien que de garçons. » C’est que les filles présentent des capacités et compétences parfois hors pair. De l’avis de chercheurs, chaque année passée par une fille à l’école augmente son futur revenu de 10 à 20 %. Du coup, grâce à la scolarisation systématique des filles, un pays peut augmenter son produit intérieur brut (PIB) en moyenne de 3 %. D’où la nécessité de sensibiliser l’opinion publique en g&eac...

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