Conseil national de la Communication : comment améliorer la presse camerounaise

Des échanges francs et fructueux sur les maux qui minent la profession de journaliste au Cameroun. Autour d’une même table, Joseph Chebongkeng Kalabubse, président du Conseil national de la Communication (CNC) et des responsables d’associations professionnelles de journalistes ont essayé d’apporter des pistes de solutions durables aux difficultés que rencontrent ces hommes et femmes des médias dans l’exercice de leur métier. Mais surtout de voir comment améliorer la presse à travers ces corporations. Avec en ligne de mire la célébration de l’excellence professionnelle. C’était à la faveur d’une réunion de concertation qui s’est déroulée au siège du CNC, hier à Yaoundé. D’entrée de jeu, le patron de cette instance autonome de régulation du secteur de la communication sociale, a fait savoir que l’absence d’un cadre réglementaire équitable à la publicité, les dérives médiatiques, la prolifération de carence professionnelle dans le traitement de l’information en temps normal, de crise et en période électorale et l’insuffisance de l’appui de l’Etat aux médias privés étaient des freins au bon fonctionnement de la profession.
Comme le souligne Joseph Chebongkeng Kalabubse, les solutions à ces maux diagnostiqués règleraient également la question cruciale de la précarité des journalistes et la problématique de la viabilité économique des médias au Cameroun. S’agissant spécifiquement de la presse écrite, « les observateurs du milieu médiatique dressent un tableau obscur d’une presse camerounaise à l’agonie et privée de ressources pour assumer ses missions d’information et de reliance sociale. Face &...