Ngodi Bakoko : le mari et la chambre secrète

Jaurès D., homme d’affaires de 49 ans, vient d’être quitté par Jolie, son épouse, 31 ans, six mois environ après leur mariage. Le couple, qui vivait à Kotto (arrondissement de Douala V), avait emménagé à Ngodi Bakoko (Douala III), dans le duplex que Jaurès venait d’achever. Une résidence comprenant notamment six chambres, dont deux au rez-de-chaussée. C’est l’une de celles-ci qui va attirer l’attention de Jolie.
D’abord, elle n’en avait pas la clé. Ensuite, tous les matins à 4h, son mari quittait le lit conjugal afin de s’y rendre, pour deux heures d’une activité dont elle ne savait absolument rien. Enfin, son époux entretenait le mystère autour de sa fréquentation de ce lieu de la demeure, n’en disant rien, en dépit des questions répétées de son épouse. La seule chose dont Jolie est sûre, c’est que son mari respecte ce rendez-vous tous les jours, sauf quand il est en déplacement. Il y a quelques jours, l’homme a effectivement voyagé. Jolie a alors fouillé toute la demeure, à la recherche de la clé de cette chambre mystérieuse. Sans succès.
Elle expliquera la situation à des proches. On lui recommande de ne pas être trop curieuse… Mais de convoquer néanmoins une assise des deux familles si le manège continue. Jolie n’est pas rassurée et va finalement voir un prêtre exorciste. Ce dernier lui dit d’emblée que son mari est louche, et que si elle l’avait consulté avant le mariage, il lui aurait déconseillé cette union. Néanmoins, il lui apporte de l’aide. Notamment un gourdin en métal, qu’elle devra frapper, dans les dix jours suivant leur entretien, sur la porte de la chambre susmentionnée quand son mari s’y sera à nouveau enfermé. Cette date tombait le 2 novembre dernier.
Peu avant 4h ce jour-là, Jolie approche son époux au lit. Ils entrent en rapports intimes, et le réveil sonne alors qu’ils n’ont pas fini. Jaurès se lève aussitôt et f...