Conseil de sécurité des Nations unies : débats autour de la réforme
- Par Jeanine FANKAM
- 21 nov. 2022 10:12
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Les discussions ont été ouvertes vendredi dernier. Elles prennent fin ce lundi, mais les pays campent sur leurs positions, bloquant la voie du consensus.
L’Assemblée générale de l'ONU reprend ce lundi les discussions sur la nécessité de rendre plus inclusif son Conseil de sécurité. Les échanges ouverts vendredi dernier, n’ont abouti, pour l’instant à aucune conclusion. Il a été reconnu que cet organe ne reflète plus les réalités de l’ordre mondial actuel, mais garde les clichés d’une époque révolue, selon la Zambie. Les pays, dans leur majorité, ont gardé leurs positions respectives. Ce qui a poussé les Philippines à dire que ces échanges sont « essentiellement des répétitions des positions connues, défendues années après années sans progrès réels ». Ces positions restent éloignées les unes des autres et nécessitent pourtant des efforts certains de négociation pour combler les écarts. Selon le rapport publié sur le site de l’institution, la Lettonie s’est impatientée en soulignant que, « aux quatre coins du globe, les gens perçoivent les échecs du Conseil de sécurité comme étant ceux des Nations unies ».
Et pourtant, la réforme est impérative pour soutenir l’autorité du Conseil ainsi que sa représentativité. De son côté, la République islamique d’Iran a dénoncé la politisation d’un Conseil de sécurité « aujourd’hui dominé par les pays occidentaux ». Il propose qu’on donne aussi l’opportunité à ceux n’ayant jamais siégé, soit le tiers des États-membres de l’ONU, de le faire. Des voix se sont levées pour défendre l’élargissement des catégories de membres permanents et non permanents. En plus des 15 sièges actuels, il y aurait 9 sièges élus à un mandat plus long que les deux ans actuels, dont trois pour l’Afrique, trois pour l’Asie- Pacifique, deux pour l’Amérique latine et les Caraïbes et un pour les États d’Europe occidentale et autres États.
Le Ghana, qui préside le Conseil de sécurité ce mois-ci, a tout simplement jugé « anachronique et contre-productif » le droit de veto par rapport à l’objectif d...
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