Nécrologie : un vétéran de CT s’en va

Jean Gaston Andang, le tout premier reporter photographe du quotidien national bilingue a définitivement rangé son objectif dans la soirée de dimanche.

Le domicile de Jean Gaston Andang au quartier Biyem Asssi Lac à Yaoundé est silencieux. L’ambiance qui y règne ce lundi matin est morose. La maison porte le deuil. Le maître des lieux est décédé dans la soirée de dimanche. C’est sa fille, Esther Mbazoa’A Andang, qui découvre le corps de son père ce soir-là. Selon les explications recueillies auprès de la famille, la santé de Jean Gaston Andang s’est dégradée après le décès de son épouse l’année dernière. « Il a commencé à se sentir mal. On faisait des navettes entre l’hôpital et la maison. Il y a deux semaines, il est allé à l’hôpital de la Cité verte parce que c’est là-bas que son rhumatologue travaille. Quand il est arrivé, le médecin a décidé de le garder en observation. Il y a séjourné pendant trois jours. Nous sommes revenus à la maison mais il était toujours très faible malgré la série d’examens prescrits que nous avons bouclés samedi », raconte Esther Mbazo’A Andang, déboussolée. C’est autour de 20h que la jeune fille constate que son père est mort. La nouvelle se répand immédiatement jusqu’à la Sopecam, où Jean Gaston Andang a servi de 1974 à 2003, date de son départ à la retraite.
Fabrice Ngon, le chef de bureau de la photographie actuel à la Sopecam regrette le départ d’un bon aîné dans la profession et d’un père. « Quand j’arrive à la Sopecam en 2004, il n’était plus en activit&eacu...

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