Nécrologie : Ekambi Brillant est mort

Le monde de la musique camerounaise est de nouveau frappé par le deuil. Il vient de perdre l’une de ses plus grandes icônes, un artiste au talent immense : Ekambi Brillant. On ne reverra plus « Mot’a Muenya » et le chapeau qui ne quittait pratiquement jamais sa tête, devenant ainsi l’une de ses identités remarquables, en plus de cette voix cassée, mais si mélodieuse. Le père de « Soucoudou, soucoudou » ou encore « Muna Moto », deux de ses titres majeurs, est mort, hier 12 décembre dans la nuit, à l’Hôpital Laquintinie de Douala, au terme d’une longue bataille contre la maladie. Il avait longtemps été interné dans un hôpital en Turquie, selon nos informations, et vivait depuis peu sa convalescence au Cameroun, dans une banlieue de la ville de Douala. 
Le géant qu’il était compte plus de 50 ans de carrière et des tubes mémorables que fredonnent différentes générations. Des chansons reprises des années plus tard par des artistes telle que Annie Anzouer, avec « Musoloki ». Producteur, il a vu passer entre ses mains la Béninoise Angélique Kidjo, devenue plus ta...