Douala : les mesures sécuritaires renforcées

La ville de Douala connaît depuis quelques jours des remous qui ont perturbé le climat de sécurité et, partant, la quiétude des populations. Le tumulte observé est le fait de certains malfaiteurs, parmi lesquels des conducteurs de moto-taxis qui, dans l’optique de faciliter des actes de vandalisme, ont fait souffler un vent de panique. Profitant de ces actions, des bandits qualifiés à tort de « microbres », selon les autorités administratives, se sont joints aux groupes sus-indiqués, perpétrant des actes d’agression à l’aide d’armes blanches. Suite à ces tumultes, le ministre de l’Administration territoriale, Atanga Nji Paul, a été dépêché dans la capitale économique par le président de la République, dans le but d’évaluer la situation. A l’issue des rencontres tenues successivement hier avec les autorités administratives et sécuritaires, ainsi que des responsables des syndicats des conducteurs de motos, les mesures sécuritaires ont été renforcées. 
Il est désormais exigé de faire immatriculer toutes les motos achetées auprès des différents concessionnaires, avant leur mise en circulation. Cette décision est consécutive aux premières interpellations qui ont permis de mettre la main sur 1280 conducteurs qui ne respectaient pas les premières mesures limitant la circulation de ces engins dans la ville, de 20h à 6h. A la suite des enquêtes, il s’est avéré qu’aucune de ces motos n’était immatriculée, ce qui rend l’identification des propriétaires difficile. « Un fait grave », a déclaré le gouverneur de la région du Littoral, Samuel Dieudonné Ivaha Diboua. A cet effet, dès le 1er janvier prochain, tout engin neuf mis en circulation devra au préalable avoir été immatriculé. Par ailleurs, dans le but de permettre aux travailleurs exerçant dans les industries de vaque...