« Il est impératif de remporter le premier match »

Jean Francis Ema Ndongo, entraîneur de football.


Le CHAN s’ouvre ce vendredi. Quelles sont, selon vous, les équipes capables de soulever le trophée le 4 février prochain ? 
Toutes les équipes sont outillées pour chercher le titre. Se qualifier pour le CHAN n’est pas évident. Toutes les sélections travaillent et essaient de se développer. Néanmoins, il y a des équipes qui se dégagent depuis la création de cette compétition où se transpose le dualisme Afrique du Nord et Afrique subsaharienne. L’Algérie, sur ses terres, fait partie des favoris. Le Maroc, également, bien que sa participation reste incertaine. Il ne faut pas oublier la RDC qui a déjà remporté deux éditions du CHAN. A côté de ces pays, on peut citer le Mali qui a souvent brillé, le Ghana et la Côte d’Ivoire qui ne sont pas en reste. 

Doit-on craindre une baisse de la qualité de jeu avec le passage de 16 à 18 équipes ? 
Le passage de 16 à 18 augure une compétition relevée avec des pays dits faibles qui s’affirment de plus en plus.  Ce qui démontre à suffisance qu’il n’y a véritablement plus de petites équipes. A titre d’exemple, des pays comme le Niger, la Mauritanie sont en réelle progression en termes de qualité de jeu.
Quels sont les facteurs pouvant concourir à un bon parcours dans une compétition comme le CHAN ?
Sans faire dans la fine bouche, il faut avoir un championnat compétitif pour aller chercher le titre. On n’a pas été surpris des deux victoires de la Rdc parce que dans ce pays, il y avait un championnat d’un très bon niveau. L’exemple congolais est valable aussi pour le Maroc, la Tunisie, la Lybie qui sont des vainqueurs du CHAN. Ensuite, il est important de faire une sélection sérieuse, d’avoir un plan de travail permettant de re...

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