« Notre priorité porte sur les inscriptions sur les listes électorales »

Après la légalisation de l’OPDC en 2021, le principal chantier engagé l’année d’après a été l’installation des responsables régionaux, départementaux et d’arrondissement du parti. Où en êtes-vous avec ce processus ?
Nous sommes à mi-parcours des installations des responsables du parti dans les 360 arrondissements. Nous avons néanmoins déjà fait les dix régions. Il nous reste du chemin à parcourir dans cette longue, exaltante et lourde mission. Nous essayons d’avancer de la manière la plus aisée possible. 

En termes de mobilisation, avez-vous déjà enregistré de nouveaux militants ?
Nous constatons effectivement qu’il y a un certain intérêt des personnes que nous rencontrons sur le terrain qui collaborent directement. Elles prennent déjà des cartes du parti. Cela nous motive encore plus. Cela signifie que l’OPDC est en train de gagner du terrain. Nous notons que partout où nous allons, nous faisons foule. C’est nous-mêmes qui évitons de mobiliser beaucoup trop de personnes et de faire nos meetings dans des endroits populaires et populeux. Les autorités administratives nous proposent souvent de grands espaces, mais nous n’en voulons pas. Nous sommes en train de travailler avec une certaine méthode. Nous évoluons graduellement, de manière stratégique. Lorsqu’on doit arriver quelque part, les gens sur place sont informés qu’il y aura un évènement politique. Nous déployons tout l’arsenal de communication qu’il faut pour cela. 
Pour l’instant, notre parti vit essentiellement des cotisations des membres. Nous évoluons sur fonds propres. Le président national que je suis essaye de mobiliser d’autres personnes pour que nous puissions atteindre nos objectifs. Nous avons des financiers et des bailleurs avec qui nous discutons encore. Ils ont pris connaissance de notre profession de foi, de notre projet de société. Nous restons évidemment ouverts à toute collaboration et à tout apport selon la règleme...