Constitution des listes : de la place pour les femmes

C’est l’un des défis du scrutin du 12 mars prochain : la prise en compte du genre dans la constitution des listes pour les élections sénatoriales. Plusieurs partis s’y sont d’ailleurs déjà engagés. Ainsi, au Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC), l’aspect est pris en compte comme lors des précédentes consultations électorales. En effet, le président national a fixé le cap dans une circulaire signée le 18 janvier dernier. Il ressort que l’un des critères majeurs de recevabilité des listes en interne est la présence d’au moins deux candidates titulaires et deux suppléantes. Un autre duo féminin doit par ailleurs être constitué sur le point relatif à la prise en compte des jeunes dont l’âge, pour cette élection à suffrage universel indirect, est compris entre 40 et 50 ans. Ce qui fait un total de trois candidates titulaires et trois suppléantes sur une liste constituée de sept candidats titulaires et autant de suppléants. 
L’Union nationale pour la démocratie et le progrès (UNDP) vise les mêmes standards, assure le secrétaire national à la communication, Seidou Maïdadi. Là-bas aussi, il est exigé trois femmes titulaires sur sept dans le cadre des investitures pilotées directement par le président national, Bello Bouba Maïgari. Du côté de l’Union démocratique du Cameroun (UDC), on fait également de la place pour les femmes dans le cadre des investitures lancées depuis quelques jours. Et les responsables rassurent que le parti de Tomaïno Ndam Njoya n’a pas attendu la convocation du collège électoral pour faire de cet aspect une priorité. « La question du genre au sein de l’UDC en période électorale est un critère qu’on ne rappelle même plus. Ce n’est pas une préoccupation particulière à vrai dire, puisqu’il s’agit d’une exigence incontournable. Nous faisons généralement du 50/50...