Campagne électorale : la course de… fonds

La participation à une élection induit la capacité à assumer certaines dépenses incompressibles. C’est le nerf de la… campagne. C’est lui qui permet de gérer les multiples voyages à effectuer pour aller à la rencontre des électeurs, la confection et la production des kits de communication et de propagande, la location des espaces de réunion, etc. Pour mobiliser les ressources financières nécessaires à tout ceci, il y a l’option du traditionnel financement public de la campagne. Seul hic, « ces fonds mis à disposition par l’Etat ne viennent pas toujours au moment souhaité », déplore Christian Ndjock Nkongo, superviseur des élections sénatoriales pour le Parti camerounais pour la réconciliation nationale (PCRN), qui présente une liste dans le Littoral. Les formations politiques doivent par conséquent mobiliser en premier lieu des ressources propres. Et à ce niveau, les vieilles recettes font toujours leur effet. « On s’est préparé longtemps à l’avance pour cette échéance. On savait que la question des finances devait se poser à un moment ou un autre. On s’organise donc comme lors de la présidentielle de 2018. A savoir, lancer un appel à la générosité militante », explique Christian Ndjock Nkongo. Dans cette opération, aucun montant n’est exigé à personne. Chaque militant contribue comme il peut. Mais, pour engranger le plus de fonds, le PCRN a mis en place un système de paiement par mobile money qui permet des contributions à distance. 
Le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC) compte lui également sur ses militants, comme l’explique Christophe Mien Zok, l’un des vice-présidents de la sous-commission communication du parti pour les élections sénatoriales du 12 mars prochain. Le RDPC a par ailleurs mis en place une sous-commission de l’intendance présidée par le trésorier g&eacut...