Réponse humanitaire : un nouveau cap

C’est une nouvelle année qui a commencé. Avec elle, de nouveaux défis pour le Cameroun dans la recherche de solutions aux problèmes des personnes vivant ou fuyant les zones de crise. Cette problématique était au cœur de l’audience accordée vendredi dernier à Yaoundé par le ministre de l’Administration territoriale, Atanga Nji Paul au coordonnateur du Système des Nations unies au Cameroun, Matthias Zana Naab. Pendant plus d’une heure, les deux personnalités ont fait un tour d’horizon des actions menées en 2022 et les défis auxquels ils vont être confrontés au cours de l’année qui vient de commencer. Premier constat, de l’avis du ministre de l’Administration territoriale, en charge des questions humanitaires au sein de gouvernement, ce sont quelques 2,7 millions de personnes qui auront besoin d’être assistées au cours de cette année. La zone du lac Tchad, les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest et les réfugiés centrafricains à l’Est-Cameroun étant considérée comme les zones où la réponse humanitaire sera la plus nécessaire. 
Autre fait nouveau, l’on parlera de moins en moins de « déplacés internes », les personnes concernées s’étant parfaitement intégrées dans leur nouvel environnement où elles mènent du reste des activités plus lucratives qu’autrefois, comme l’a laissé entendre le ministre Atanga Nji Paul.
Il faut du reste relever que ce sont environ 190 000 autres personnes qui ont choisi de ...