Interview : «le devenir des populations nous préoccupe »

Hon. Jean Jacques Zam, coordonnateur régional du Repar-AC

Quel rôle peuvent jouer les parlementaires dans le cadre de la gestion durable des écosystèmes forestiers en Afrique centrale ?
En leurs qualités de représentants des populations ou des collectivités territoriales décentralisées, les parlementaires ont un rôle important à jouer. Ceci, dans la mesure où les populations riveraines des écosystèmes forestiers sont également celles qui les mandatent dans les Chambres parlementaires. Il s’agit d’un lien étroit qui permet aux députés et sénateurs de se sentir totalement responsables du devenir de ces populations. Nos écosystèmes forestiers regorgent de nombreuses richesses qui sont convoitées par différents acteurs. Et nos populations se retrouvent parfois faibles face à ces acteurs qui, eux, sont très puissants. Par conséquent, investis du pouvoir du peuple, à travers l’écharpe qui leur est attribuée, les parlementaires ont la capacité de porter haut les préoccupations des populations. Nous avons donc décidé en 1996 de commencer à maturer un processus de création d’une structure sous-régionale qui devrait fédérer l’ensemble des parlementaires de la sous-région. C’est ainsi que le Repar a été créé en 2001.
Qu’est-il attendu des travaux de Libreville qui s’achèvent ce mardi ?
Ce n’est pas un fait du hasard si trois grandes réunions internationales se suivent. Il y a déjà eu le Sommet des chefs d’Etat de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale en RDC. La deuxième articulation de cet agenda international c’est cette conférence du Repar-AC qui est organisée en prélude au One Forest Summit qui se tient ici même à Libreville. Et naturellement, nous avons un espace d’expression à ce Sommet pour présenter la position des parlementaires d’Afrique centrale dans la gestion des écosystèmes forestiers de la sous-région.
Quels sont les faits d&rs...

Reactions

Commentaires

    List is empty.

Laissez un Commentaire

De la meme catégorie