Projets routiers : à l’épreuve des contraintes

Certaines contraintes rencontrées dans les divers chantiers routiers sont devenues des rengaines que l’on écoute, au point de s’en lasser quelques fois. Et leurs effets sur l’évolution des projets et l’amélioration des conditions de vie des populations sont significatifs. La visite de terrain effectuée par le ministre des Travaux publics (Mintp), Emmanuel Nganou Djoumessi, le 8 février dernier, sur les sections Awae-Esse-Soa ( 82km), a permis de revisiter ces manquements.
Parmi ceux-ci figurent : les problèmes d’indemnisation des populations expropriées, la mauvaise organisation du travail sur les différents sites, lequel se traduit par l’absence des ressources humaines aux qualifications pointues. Sur ce chantier comme ailleurs, l’un des faits qui freine l’avancement des travaux est la pénurie de carburants nécessaire à la mise en service des engins mobilisés. Le fait s’est exacerbé récemment avec la flambée des cours sur le marché international. Lorsque les travaux ne sont pas ralentis, ils sont simplement en arrêt. On se souvient d’ailleurs que le 18 juillet 2022, l’entreprise Arab Contractors qui opère sur plusieurs chantiers des BTP au Cameroun, avait rendu public une note de service annonçant la mise en congé technique de tout son personnel à  compter du 21 juillet, du fait de ce problème de pénurie de carburant. Heureusement, les mesures prises par le gouvernement et les assurances données par leurs fournisseurs, avaient conduit la société égyptienne à revenir sur sa décision. 
A Awae-Esse-Soa comme ailleurs, la non libération des emprises, les retards de paiement des décomptes des entreprises et même parfois les difficultés de production des granulats font aussi partie des griefs récencés. L’insécurité dans certaines régions du Cameroun, freine énormément les travaux, malgré d’importants moyens humains et matériaux mobilisés sur le terrain. Et parfois, avec l&rs...