Campagne électorale : la dernière ligne droite

Une semaine après le début de la campagne électorale pour le scrutin sénatorial du 12 mars prochain, aucun incident majeur n’a été signalé. Les 10 formations politiques engagées dans la bataille se meuvent sur l’ensemble des dix circonscriptions électorales formées par les régions, sans anicroches et dans le respect des règles du jeu tel qu’établies par le Code électoral. Il reste à présent six jours aux uns et autres, soit jusqu’au 11 mars à minuit, pour rencontrer les membres du collège électoral : conseillers municipaux et conseillers régionaux. Presque tous les partis ont d’abord commencé là où ils ont la faveur des pronostics, au regard de la couleur politique des électeurs. Au Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC), après le coup d’envoi au niveau régional, les équipes de campagne aux plans départemental et communal ont pris le relai. Dans cette espèce de revue de troupes et de remobilisation des électeurs qui lui sont majoritairement acquis, le message des responsables a été clair : voter le bulletin blanc sans tergiverser. Le même message va être repassé en boucle au cours de cette dernière semaine.
Les autres partis se déploient également avec enthousiasme, même s’ils ne sont pas en compétition sur l’ensemble du territoire, comme l’est le RDPC. Mettre les camarades en ordre de bataille a été la priorité pour les uns et les autres. Mais, pour la suite du parcours, il faut jeter les dernières forces dans la bataille en allant là où on ne s’est pas encore rendu. Le Parti Camerounais pour la réconciliation nationale (PCRN) prévoit, par exemple, de faire le tour de l’ensemble des départements du Littoral après des contacts déjà noués dans le Wouri. Cette sem...