Mois de Ramadan : c’est parti !
- Par Rabiyatou IBRAHIM
- 23 mars 2023 11:44
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Actes de privation, d’adoration et prières surérogatoires (en plus des prières obligatoires) vont, entre autres, meubler cette période sacrée du calendrier musulman.
La communauté musulmane du Cameroun entame ce jour, le mois de Ramadan. Période déterminante de l’Islam, le mois de Ramadan est un mois sacré et le jeûne compte parmi les cinq piliers de l’Islam. C’est un rite obligatoire prescrit par le Saint Coran, pour les personnes en bonne santé et en âge dévolu. Conformément au verset 183 du 2e chapitre du Coran qui dit : « Ô vous qui croyez ! Le jeûne vous est prescrit comme il a été prescrit aux générations qui vous ont précédés. Peut-être craindrez-vous Dieu ». Certaines personnes peuvent en être dispensées. Notamment les personnes âgées, malades et celles en voyage. « Je suis diabétique, je n’arrive pas à jeûner. Je vais à cet effet nourrir les pauvres pour compenser mes jours de jeûne. Conformément à la parole divine dans le 2e chapitre du Saint Coran verset 184 qui dit : Quiconque d’entre vous est malade ou en voyage, devra jeûner un nombre égal d’autres jours. Mais pour ceux qui ne pourraient le supporter qu’avec grande difficulté, il y a une compensation : nourrir un pauvre », explique Salaoudine, fidèle musulman.
Le mois de Ramadan, c’est aussi le mois de privation. « Le jeûneur doit s’éloigner de tout acte susceptible d’annuler son jeûne ou d’en réduire la récompense. Au chapitre des actes qui annulent le jeûne, nous pouvons citer, entre autres, la consommation intensionnelle des aliments ou des boissons, la sortie volontaire du sperme, la cigarette, les rapports sexuels, le vomissement volontaire, l’hésitation entre la poursuite du jeûne ou sa rupture, l’intention de rompre le jeûne même sans manger, les règles, les lochies, la folie, l’ivresse, l’évanouissement (prolongé), la donation ou la perte du sang en grande q...
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