Autisme : mieux connaître pour mieux en parler

L’autisme n’est pas une maladie, c’est un trouble neuro-développemental, provoqué par un germe. Cette information était la première chose à retenir par les journalistes invités à un atelier d’imprégnation vendredi dernier. Le workshop était initié par l’association La Maison bleue de Julien, en prélude à la Journée mondiale de l’autisme commémorée le 2 avril prochain. 
Pour le délégué régional de la Communication du Centre, représentante du Mincom, Sophie Ortense Ntsouala, il est important pour les journalistes de s’imprégner de cette question et d’être assez outillés pour en parler avec professionnalisme. Et pour donner des informations exhaustives aux hommes des médias sur l’autisme, psychologues et autres responsables d’associations n’ont fait l’économie d’aucune explication. Le Dr Romuald Stone Mbangmou, psychologue, a d’emblée relevé qu’un diagnostic précoce permettait d’obtenir de meilleurs résultats. « Rares sont les formes d’autisme qui se développent tardivement. Pour la plupart des cas, c’est de la première à la troisième année. Mais on peut poser le diagnostic entre un et trois mois », explique le spécialiste. A trois mois, l’enfant atteint d’autisme a le regard figé, ne sourit pas et détourne le regard. Physiquement, il présente des troubles psychomoteurs : difficultés à marcher. Quand il y parvient, c’est vers deux ou trois ans. En plus, les victimes parlent tardivement et avec un peu plus de difficultés que les autres.
La prise en charge précoce, quoique coûteuse, permet au moins d’avoir un enfant aux signaux normaux. Car s’il faut les distinguer, il existe deux grands groupes d’autisme. Le type d’Asperger, où le patient n’a pas de problème cognitif. Il est très intelligent, avec une mémoire excellente, un niveau de raisonnement excellent, mais il a juste des difficultés relationnelles. Et le type Kanner o&u...