Financements des collectivité territoriales décentralisées : il en faut plus

La densité des sujets abordés hier, au cours de la première session du Comité national de la finance locale (Conafil) tient à leur importance dans la marche du processus de décentralisation. En présidant les travaux dont l’objectif était d’adopter le plan de travail 2023, Georges Elanga Obam, ministre de la Décentralisation et du Développement local (Minddevel), par ailleurs président dudit comité, a décliné les points à aborder. Il s’agit de s’assurer que ce que le Code général de la décentralisation, les lois de Finances de l’année dernière et celle en cours, tout comme la dotation générale de la décentralisation ont prévu en matière de financements, est suivi et respecté. En clair, les membres du comité devaient veiller à ce que les collectivités territoriales décentralisées reçoivent l’accompagnement qu’il faut, dans la mesure des disponibilités financières de l’Etat. L’autre préoccupation était l’entrée en scène des régions, dernier échelon de la décentralisation. Il était question de se pencher sur leur prise en charge financière. Aussi, la finalisation du dispositif législatif qui peut améliorer la gestion de la fiscalité locale constituait un autre sujet d’importance. Sur cet aspect spécifiquement, l’intérêt du Conafil était de s’intéresser à l’outil informatique dont disposent les collectivités pour gérer leurs finances. A l’évidence, si tous ces sujets sont abordés, c’est tout simplement parce que d’après le Minddevel, le bilan des réponses apportées aux préoccupations fondamentales de l’heure et qui sont soulevées par les finances locales, paraît en demi-teinte. Ce, malgré tous les efforts consentis par l’Etat. Il s’agit du reversement timide du produit du droit d’accises spécial destiné au financement de l’enlèvement et du traitement des ordures ménag&egrav...