Insécurité dans les transports en commun : la guerre ouverte

Ces derniers mois, le phénomène des agressions dans les transports en commun (taxis, motos-taxis et bus), en milieux urbain, périurbain et interurbain prend des proportions inquiétantes. Cette situation qui met à mal la sécurité des hommes et de leurs biens, préoccupe au plus haut point les autorités. La réunion de sécurité présidée hier, 9 mai, à l’Hôtel de ville de Yaoundé par le ministre de l’Administration territoriale (Minat), Atanga Nji Paul, qu’accompagnait son collègue des Transports (Mintrans), Jean Ernest Massena Ngallè Bibehe visait à trouver des pistes de solutions pour éradiquer ce fléau. Les responsables des syndicats opérant dans le secteur, le gouverneur, Naseri Paul Bea, et certains préfets de la région du Centre, ainsi que les maires de la ville et communes d’arrondissements du Mfoundi y ont été conviés. Tous ont donné leur avis sur la manière dont il convient d’adresser cette insécurité récurrente à Yaoundé, ainsi que dans les autres grandes villes du pays. « Il est question que nous nous mettions ensemble pour une synergie d’intelligences, d’énergies et de stratégies pour des actions efficaces, en vue de tordre le coup à ce fléau. Car, il s’agit d’une responsabilité individuelle et collective », a d’emblée indiqué le Minat. 
Comme s’ils s’étaient accordés avant ces travaux, les participants, lors de leurs différentes interventions, ont insisté sur la nécessité et l’urgence d’identifier systématiquement tous les transporteurs, chauffeurs de taxis, de bus et conducteurs de motos-taxis. Par ils là, ils entendent, l’immatriculation obligatoire auprès des services du ministère des Transports de tous les engins roulants, le port absolu des chasubles portant des renseignements pour les motos-taxis, et le retour aux numéros de portière...