Défilé pédestre : on forme les rangs

Pour assurer une brillante prestation le 20 mai prochain, les différentes unités des forces de défense et de sécurité se livrent à des séances de répétition depuis environ une semaine à la Base aérienne 101 de Yaoundé.

Activité intense enregistrée depuis quelques jours à la Base aérienne 101 de Yaoundé. Comme de tradition, c’est dans cet espace plein d’histoire que diverses unités des forces de défense et de sécurité procèdent aux dernières répétitions de la parade militaire du 20 mai prochain. Notamment le défilé pédestre. Armée de terre, marine, armée de l’air, Gendarmerie nationale, Douanes et Corps national des sapeurs-pompiers répètent ainsi inlassablement les mêmes gestes pour qu’aucune fausse note ne soit enregistrée le Jour-J. Ces derniers se retrouvent tous les matins pour au moins quatre heures d’exercice pour bien huiler la machine et asseoir les automatismes. Ceci, au rythme de la musique des armées. Après chaque passage, une halte est marquée pour permettre aux superviseurs des différentes troupes d’échanger sur les bons et les mauvais points et donner des ordres pour rectifier le tir. Les éléments retournent ensuite en piste.
Dans l’après-midi, ce sont les unités spéciales telles que la Garde présidentielle (GP) ou le Bataillon d’intervention rapide (BIR) qui sont à pied d’œuvre, tel qu’on a pu le constater sur place hier 10 mai. Au rythme de la musique de la GP qui procède elle-aussi à des réglages, ils sont rejoints par les élèves-officiers de l’Ecole militaire interarmées de Yaoundé. Dans un cas comme dans l’autre, l’on contrôle l’alignement, la distance entre les éléments, la coordination des mouvements, la position du corps, le respect des marquages pour le salut au niveau de la loge d’honneur au Boulevard du 20 mai, etc. Chez les militaires, le pas doit être mart...

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