CEDEAO et Sahel : les engrais plus accessibles

La table ronde de haut-niveau sur les engrais et la santé des sols conjointement organisée mardi et mercredi derniers à Lomé au Togo par le gouvernement togolais, la Banque mondiale et la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) s’est achevée par l’adoption d’un engagement en faveur d'une accélération des investissements et des réformes pour rendre les fertilisants plus accessibles et plus abordables. La feuille de route adoptée à l’occasion ambitionne de rendre plus accessible cette ressource aux agriculteurs. « A travers l'adoption d'une feuille de route commune, les pays de la CEDEAO s'engagent à améliorer l'accès aux engrais minéraux et organiques des petits producteurs et productrices agricoles, en mettant l'accent sur les cultures assurant la sécurité et la souveraineté alimentaires des populations et la mise en œuvre des actions prioritaires », a indiqué Omar Alieu Touray, président de la Commission de la CEDEAO.
A travers la Déclaration de Lomé, les 17 États d’Afrique de l’Ouest et du Sahel s'engagent à « éliminer progressivement les droits de douane et taxes sur les engrais ». En matière d’importations, ils entendent simplifier les formalités douanières et administratives en vue d’une baisse drastique des coûts des fertilisants. La feuille de route envisage également plus d'investissements dans les infrastructures portuaires, de stockage et de transport. Des partenariats public-privé devront être mis sur pied avant fin 2025 avec pour objectif une dynamisation du commerce des engrais entre les pays de la région. « Il nous faut trouver un juste équilibre, une bonne stratégie, mais surtout, il nous faut être organisés et coo...