Extrême-Nord : les repentis continuent d’arriver

Les pouvoirs publics ne ménagent aucun effort pour l’encadrement de cette population dont le chiffre augmente sans cesse.

A l’ouverture du Centre de transit des ex-associés de Boko Haram à Méri dans le département du Diamaré le 11 juin 2020, on comptait une population de moins de 500 individus. Avec l’appel du chef de l’Etat qui demande à ceux qui sont encore en brousse de déposer les armes pour venir contribuer à la construction du Cameroun, leur chiffre croît de manière exponentielle, ce qui prouve que ceux-ci sont réceptifs à la politique de main tendue du président de la République. Selon Oumar Bichaïr, coordonnateur régional du Comité national de désarmement, de démobilisation et de réintégration (CNDDR) de l’Extrême-Nord, ce chiffre est aujourd’hui de 2 670 personnes. La semaine dernière, le Centre de transit de Méri a encore enregistré une soixantaine de nouveaux venus. On comprend aisément pourquoi le problème de l’étroitesse des locaux s’y pose de plus en plus, même après le retour dans leur pays de quelques 3 000 Nigérians camerounaises et nigérianes. 
Pour sa part, le gouvernement de la République du Cameroun s’emploie sans relâche dans la mise en place d’un cadre de vie plus approprié en vue de la réintégration de cette couche sociale. Mais avant cela, au niveau du Centre de Méri, les autorités ont déjà posé des actes qui, aujourd’hui permettent à ces r...

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