Délinquance juvénile et trafic de drogue : l’école sous surveillance

Clap de fin après deux jours intenses de travail sur une préoccupation majeure : « Les défis sécuritaires face à la grande criminalité et au trafic des stupéfiants en milieu scolaire ». Le conclave présidé par le ministre de l’Administration territoriale (Minat), Paul Atanga Nji, s’est achevé hier à Yaoundé par une série de recommandations adressées aux gouverneurs pour résoudre le problème posé. La question de la grande criminalité et du trafic de drogue en milieu scolaire est déjà traitée à différents niveaux. Les communications, lundi dernier, des ministres des Enseignements secondaires, Nalova Lyonga, et de l’Education de base, Laurent Serge Etoundi Ngoa, ont permis d’avoir une vue globale de la situation dans les écoles. Les patrons de région sont invités à renforcer les mesures déjà prises jusque-là, en relation avec les forces de maintien de l’ordre, pour réduire, voire faire disparaître le phénomène. Il faut ainsi travailler en collégialité avec l’ensemble de la famille éducative qui affronte le problème régulièrement. « Je vous recommande, Messieurs les gouverneurs, d’encourager le corps enseignant et administratif à dénoncer systématiquement aux forces de l’ordre, les individus suspects errant autour des établissements », a déclaré le Minat. 
La vigilance devra surtout être renforcée au niveau des zones urbaines et péri-urbaines. Espaces les plus concernés par ces maux qui mettent en péril l’avenir des élèves. Les patrons de région doivent par conséquent continuer à garantir la sécurité des personnes et de leurs biens « avec professionnalisme et détermination ». La communication conjointe du secrétaire d’Etat auprès du ministre de la Défense chargé de la Gendarmerie, Galax Etoga, et du délégué général à la Sûreté nationale, Marti...