Baccalauréat technique industriel : place à la pratique

Après les résultats des admissibilités, les candidats des séries F1, F2, F3, F4 et F5 ont entamé ces épreuves hier à travers le territoire national.

Pas de repos pour les candidats au baccalauréat technique industriel. Après la proclamation des admissibilités la semaine dernière, ils ont entamé ce lundi matin les épreuves pratiques. Au lycée technique de Nkolbisson à Yaoundé, les postulants démontrent leurs savoir-faire. Tout a commencé à 8h, par l’épreuve préparatoire de la pratique. « Il s’agit d’une épreuve écrite d’une durée 1h30. C’est un peu comme une mise en bouche. Durant celle-ci, les candidats décrivent ce qu’ils vont faire durant l’épreuve pratique qui leur sera soumise », explique Bienvenue Libomane Bolla, chef de ce sous-centre. Pendant ce temps à l’extérieur, les examinateurs sont au four et au moulin pour la mise en place des ateliers. Dans un grand hangar, on peut déjà voir sur certaines tables, des rouleaux de câble électrique, de vieux appareils électroniques, des morceaux de contreplaqué et autres matériels électriques. Chacun des candidats devra montrer toutes ses capacités. De l’autre côté du hangar aussi, des kits sont apprêtés : du matériel dédié à la construction d’une habitation est disposé pour les candidats de F4 en Génie civil. Il y a notamment des parpaings, du sable, du ciment et autres. À part les séries F4, il y a les candidats des séries F1 : construction mécanique, F2 : électronique, F3 : électrotechnique, F4 : Génie civil, F5 : physique. Tous passent également cette épreuve. Ils sont 240 au ...

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