« Un parti n’est pas lié à une personne »

Le Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC) a lancé depuis l’année dernière, une vaste campagne de restructuration de ses organes de base. Quel bilan pouvez-vous en faire à ce jour ?
Dans le cadre de cette opération, à ce jour, ce processus a été bouclé dans plusieurs régions politiques. Notamment l’Ouest, le Moungo, le Littoral et le Centre, selon notre découpage territorial. Je voudrais préciser ici que la carte politique du MRC est découpée en 14 régions politiques avec la division des régions administratives du Centre et du Littoral en trois régions politiques. Ainsi, nous avons pour le Centre : Le Centre 1 composé du Mfoundi et de la Mefou-et-Afamba, le Centre II composé de la Lékié, du Mbam-et-Kim, du Mbam-et-Inoubou et de la Haute-Sanaga. Le Littoral est composé du Littoral 1 pour le Wouri, le Moungo pour le Littoral II et la Sanaga-Maritime et le Nkam pour le Littoral III. Le bilan des élections reste globalement positif, même si l’on a pu observer çà et là, quelques défaillances liées au système informatisé du vote que nous avons adopté, et qui devra connaître des améliorations. 

La célébration des 10 ans du MRC et la tenue de la deuxième convention nationale devraient avoir lieu cette année. Où en êtes-vous avec les préparatifs de ces deux moments importants de la vie de votre parti politique ? 
Il nous est difficile de célébrer effectivement les dix ans marquant la création du MRC. Ceci, à cause du fait que jusqu’à ce jour, certains de nos militants se retrouvent encore en détention. Quant à la convention, elle aura bel et bien lieu au mois de novembre. Prévue pour le 5 novembre, elle a été décalée à une autre date le même mois pour des raisons de logistique. Le Palais des Congrès sollicité pour...