« Au regard des résultats obtenus, ce forum a été une réussite »

Le forum d’investissements Cameroun-Emirats arabe unis vient de s’achever. Quel bilan peut-on en faire ? 
Il faut dire que c’est une région qui ne connaît pas bien l’Afrique subsaharienne. Il était donc question de monter une opération de charme  pour les intéresser à notre destination. Je crois que nous avons réussi le pari. Ce forum était donc une mission retour. Après cet évènement, beaucoup d’investisseurs Emiratis ont émis le vœu de venir à leur tour toucher du doigt les réalités camerounaises, c’est dans ce cadre que ce forum a été organisé. Au regard des résultats obtenus, c’est une réussite, une large réussite. C’était d’abord un forum basé sur des projets concrets. Nous avons fait tenir à nos partenaires émiratis les dossiers sélectionnés par les investisseurs camerounais. Tous ceux qui sont arrivés avaient déjà des interlocuteurs, des partenaires avec qui il fallait engager des discussions. C’était vraiment quelque chose de concret. On avait déjà parlé du cadre incitatif, il fallait passer au concret et c’était cela la particularité de ce forum. Nous avons signé six Memorandum Of Understanding. Certains avec de grandes sociétés d’Etat qui vont être accompagnées. C’est une réussite aussi parce qu’au moins trois sociétés émiraties vont revenir le mois prochain pour commencer à travailler avec les entreprises camerounaises.

Peut-on déjà quantifier les retombées de ce forum ?
Comme je l’ai dit, nous avons déjà trois sociétés qui vont revenir au Cameroun le mois prochain pour mettre en œuvre certains engagements. C’est déjà un début. Vous savez, dans ce genre d’évènement, quand vous avez même une seule société qui vient s’implanter, c’est déjà beaucoup. Par contre, nous devons aussi bien accompagner ces investisseurs. L’API a fait son travail, le reste doit suivre. Qu’on aménage un environnement propice pour être sûr que ces investisseurs vont rester. Le président l’a dit il y a quelques années, ce n’est pas tout de faire venir les investisseurs, encore faut-il les maintenir. Aujourd’hui, nous passons à c...