Amélioration du Code électoral : tous impliqués
- Par Yvan BOUNOUNG
- 18 août 2023 12:32
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Les acteurs du processus sont mobilisés pour parfaire le cadre juridique modifié et complété en 2012 pour des élections plus transparentes, inclusives et crédibles.
Le 11 août dernier, Elections Cameroon (Elecam) a officiellement lancé la Plateforme nationale de concertation permanente avec les autres acteurs du processus électoral. Cette organisation a pour mission de proposer, de manière consensuelle, de nouvelles idées visant à donner plus de vitalité au système électoral. Ce qui lui permettra d’organiser des élections plus libres, transparentes, inclusives et crédibles. Conformément à l’alinéa 2 de l’article 11 de la loi de 2012 portant Code électoral, elle regroupe en son sein, les partis politiques, la société civile, les administrations sectorielles et la justice. Toutes ces parties prenantes étaient effectivement présentes à ces assises de Yaoundé. Ces acteurs ont, entre autres, évoqué avec une insistance particulière, le problème de l’amélioration ou de la refonte (selon le demandeur) consensuelle et participative du Code électoral actuellement en vigueur, lui-même fruit d’un accord entre les différentes parties. Insistant sur le fait qu’il comporte plusieurs dispositions aujourd’hui obsolètes, des contradictions et des vides juridiques.
Pour la plupart de ces acteurs, l’omniprésence de l’Etat dans les différentes commissions mixtes électorales mises en place au niveau communal, départemental, régional et national est à revoir. Ceux-ci souhaitent aussi que ces instances aient « plus d’autonomie leur permettant de proclamer les résultats, ne serait-ce que de façon provisoire ». D’ailleurs, la Plateforme nationale de concertation permanente et le Comité multisectoriel lancé quelques jours plus tôt sont chapeautés par les responsables d’Elecam. D’autres points de revendications portent sur les délais des contentieux pré et post-électoraux. Des leaders de partis politiques par exemple les jugent « assez courts ». Tout comme le temps imparti à la confection des dossiers de candidature, au regard du nombre des pièces à fournir. La plupart d’entre eux souhaitent aussi que le prochain Code électoral, si jamais la modification de l’actuel est entérinée, ram&egrav...
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